Les bureaux du CNRS à l'étranger
Le CNRS organise sa coopération internationale en 4 pôles géographiques, Europe, Amériques, Asie-Océanie et Afrique-Moyen-Orient-Inde et anime un réseau de bureaux situés dans des lieux clés de la science mondiale : antenne de Bruxelles, et bureaux à Pékin, Tokyo, Singapour, Melbourne, New Dehli, Pretoria, Washington, Sao Paulo, Singapour et Ottawa.
Les bureaux du CNRS à l'étranger sont autant de lieux stratégiques où promouvoir l’excellence scientifique. Ils apportent un appui aux chercheurs expatriés ou en mission, suivent les accords de coopération, ont un rôle de veille et facilitent les relations avec les partenaires étrangers, en lien avec les services scientifiques et culturels des ambassades.
Secteur Europe
Le bureau du CNRS à Bruxelles
Les laboratoires du CNRS, fortement impliqués dans les programmes de recherche et développement de l’Union Européenne (UE), font du CNRS un des premiers acteurs de la recherche en Europe. Le bureau du CNRS à Bruxelles est l’interface entre les institutions européennes, le Parlement, la Commission et les agences, et les instituts et directions du CNRS. En amont, il contribue à définir les positions européennes du CNRS adoptées au comité de pilotage Europe, relaye ces positions auprès de la Commission et du Parlement Européen ainsi que des organismes de recherche européens représentés à Bruxelles et de leurs regroupements (alliances et groupes thématiques). Grâce au réseau des Ingénieurs Projets Europe (IPE), il aide également les chercheurs à participer aux programmes européens.
Secteur Asie / Océanie
Le secteur Asie met en œuvre des collaborations qui reflètent la diversité d’un vaste ensemble, regroupant des pays économiquement et culturellement très variés.
Ce secteur est constitué de deux sections et intègre en outre le secrétariat exécutif du programme European interest group (EIG) CONCERT Japan. Une section est dédiée au quatuor Corée – Japon – Singapour – Taïwan, pays industrialisés avec lesquels le CNRS entretient depuis longtemps des relations étroites, dont l’économie repose largement sur l’innovation et qui sont des acteurs importants de la recherche scientifique mondiale. L’autre section s’attache à la coopération scientifique avec la Chine, partenaire incontournable au vu de son exceptionnel développement scientifique et technologique, et l’Asie du Sud-Est (notamment le Vietnam, la Thaïlande, la Malaisie et l’Indonésie) dont le potentiel humain et scientifique est important.
Bureau de Pékin (Chine)
Depuis les années 1970, pionnier, le CNRS s’est pleinement investi dans la recherche scientifique avec la Chine. Dans les années 90, la coopération entre les équipes de recherche chinoises et celles du CNRS s’est largement intensifiée conduisant, en 1995, à l’ouverture d’un Bureau de représentation à Pékin. Le Bureau du CNRS en Chine représente localement la Direction Europe de la Recherche et Coopération Internationale. Il sert de relais institutionnel entre le CNRS et les organismes de recherche chinois. Dans l’ensemble de ses actions, le Bureau de représentation du CNRS en Chine agit en relation étroite avec le service scientifique de l’Ambassade de France.
Bureau de Tokyo (Asie du nord)
Le bureau régional CNRS Asie du Nord, basé à Tokyo, sert de relais institutionnel entre le CNRS – et plus généralement de la recherche française – et les institutions de recherche japonaises, sud-coréennes et taïwanaises. Le directeur du bureau entretient des liens étroits avec les services scientifiques et culturels des ambassades de France au Japon, en Corée du sud et à Taïwan.
Bureau de Singapour (Asie du Sud-Est, Océanie)
Basé à Singapour depuis 2014, le bureau ASEAN représente le CNRS auprès des différents acteurs de la recherche des pays de l’Asie du Sud-Est (Birmanie, Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam) ainsi que de l’Océanie.
Bureau de Melbourne (Océanie)
Ouvert en 2022, le bureau de Melbourne représente le CNRS auprès des différents acteurs de la recherche en Océanie, zone de multiples collaborations scientifiques et porteuse de thématiques fortes telles que le polaire, le corail ou encore la radioastronomie.
Secteur Afrique / Moyen-Orient / Inde
Le secteur couvre des pays ayant des places très différentes dans le paysage de la science mondiale. L’Inde en premier lieu, mais aussi, l’Afrique du Sud, Israël, l’Iran et la Turquie se distinguent au plan régional par leurs capacités de formation, de recherche et leurs productions scientifiques. Les pays d’Afrique du Nord et du Proche-Orient (Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Liban) sont aussi des partenaires importants du CNRS, avec des liens particulièrement étroits entre nos équipes de recherche. Enfin, en Afrique subsaharienne, la situation de la recherche n’est pas homogène, mais partout il est possible de trouver des opportunités de coopération pertinentes. Le Kenya et le Nigéria sont les acteurs les plus visibles scientifiquement, mais les coopérations du CNRS se concentrent sur les pays d’Afrique francophone, notamment le Sénégal.
Bureau de New Delhi (Inde)
Ouvert en 2011, le bureau de Delhi représente le CNRS auprès des acteurs de la recherche indienne, et couvre également les autres pays du sous-continent indien (Pakistan, Bangladesh, Népal, Sri Lanka).
Bureau de Pretoria (Afrique du Sud, Afrique australe)
Le bureau de Pretoria, conjoint avec l’IRD, représente le CNRS depuis 2011 auprès des institutions de recherche d’Afrique du Sud. Il couvre aussi l’ensemble des pays d’Afrique australe (Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Swaziland, Zambie, Zimbabwe).
Secteur Amériques
Le secteur Amériques/Océanie s’étend sur l’ensemble du continent américain et comprend également l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Ce secteur géographique couvre des espaces dont les dynamiques sont sensiblement différentes. D’un côté, l’Amérique du nord, moteur de la recherche mondiale, de l’autre, l’Amérique latine, où quelques grands pays (Brésil, Mexique, Argentine, Chili), aux économies parfois instables, jouent un rôle régional important. L’Australie et la Nouvelle Zélande, quant à eux, bien qu’étant très connectés à l’Asie voisine, renforcent leur tropisme européen, soulignant des perspectives de coopération scientifique très fortes.
Bureau d’Ottawa (Canada)
Le bureau d’Ottawa a été inauguré en 2022 afin notamment de renforcer et multiplier les réseaux de coopération scientifique et d’innovation avec le Canada, qui est l’un des partenaires privilégiés du CNRS.
Bureau de Washington (États-Unis, Mexique)
Le Bureau de Washington représente le CNRS auprès des États-Unis et du Mexique. Les actions entreprises sont en articulation avec les priorités définies, d’une part, par le plan stratégique du CNRS et, d’autre part, par les dix instituts thématiques de l’organisme.
Bureau de bureau de Sao Paulo (Amérique du Sud)
Créé en 2010, le Bureau CNRS de Sao Paulo est la représentation permanente du CNRS en Amérique du Sud. Son objectif est de faciliter le montage et l’avancement de projets de coopération scientifique entre le CNRS et ses partenaires d’Amérique du Sud : Brésil, Argentine, Chili et Uruguay.
Crédit photo : © Cyril FRESILLON / ARCHAM / CNRS Images